C’est le choix de la compétence et de l’expérience qui a présidé à la reconduction à la tête de la haute-juridiction de celle qui occupe le poste depuis sa création en 1991.
Des rumeurs, et même des fake news, l’a donnée partante. Le 7 août dernier, à la faveur d’un décret présidentiel, Marie-Madeleine Mborantsuo a été reconduite pour neuf années supplémentaires dans ses fonctions de présidente de la Cour constitutionnelle.
Originaire de la province du Haut-Ogooué, Marie-Madeleine Mborantsuo, 64 ans, diplômé en droit de l’Université nationale du Gabon (aujourd’hui UOB) et de l’Université Paris-I Panthéon-Sorbonne (France), est reconnue pour sa compétence et son expérience.
Sa reconduction est apparue, au fil des mois, comme une évidence. « Aux Etats-Unis, les juges de la Cour constitutionnelle sont nommés à vie. Effectuer un long mandat n’est donc nullement un problème », argumente un haut-magistrat en référence au fait que Marie-Madeleine Mborantsuo occupe ce poste depuis la création de la haute-juridiction, en 1991.
D’autres, sur les réseaux sociaux, ont salué le fait que ce poste, très important, est dévolu à une femme. En Afrique, le Gabon est l’un des pays où la gente féminine est la mieux représentée dans les plus hautes fonctions publiques. La Cour constitutionnelle, mais aussi le Sénat, le ministère de la Défense, etc., sont dirigés par des femmes.