Calmer le jeu dans son département, c'est l'exercice effectué, vendredi dernier, par le ministre de la Santé, Max Limoukou, lors de la séance de travail tenue avec les représentants de l'Union des personnels de la Santé (UPSA), du Syndicat national des agents de Santé (Synas), Syndicat national de la main-d’œuvre non permanente (Synamomp) et le Syndicat national des personnels de santé (Synaps), à son cabinet de travail.
Des points d'achoppement, semble-t-il, en passe d'être résolus. "Nous savons que les questions étant transversales, mission a été donnée au ministre et à ses collaborateurs de saisir le chef du gouvernement pour que le gouvernement, de manière globale, puisse prendre le problème à bras-le-corps", a déclaré Joël Ondo Ella, secrétaire général de l'Upsa.
Un optimisme partagé par d'autres partenaires sociaux. "Pour le moment, nous sortons satisfaits de cette rencontre parce que nous avons discuté des écoles de santé, fermées depuis près de 15 ans. Nous avons épluché tous les problèmes concernant les écoles de santé car la formation est primordiale", affirme Deuce Moussavou Amédée, président du Synamomp.
Pour sa part, Max Limoukou précise qu'un début de solution est perceptible. "Concernant le 1er point, 20 structures administratives ont été réglées. Malheureusement 4 ne l'ont pas été. Parmi ces 4, il y a le ministère de la Santé publique. Nous avons échangé. Ce point sera posé sur la table du gouvernement afin qu'une solution soit trouvée. "