À la question «Qui dirige le Gabon», posée de façon répétitive ces derniers mois sur les réseaux sociaux par la plateforme Appel à agir, dont il est lui-même membre, l’enseignant-chercheur à l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville prétend que le pays est sous occupation étrangère.
Enseignant-chercheur à l’UOB, fondateur du Club 90 censé «dénoncer la dynastie des Bongo» et «la gestion scabreuse du pays», Noël Bertrand Boundzanga n’a pas peur des mots. Fidèle à son franc-parler, il a tenté de répondre récemment à la question «Qui dirige le Gabon», posée de façon répétitive ces derniers mois sur les réseaux sociaux par la plateforme Appel à agir, dont il est lui-même membre. Et pour lui, la réponse n’est certainement pas Ali Bongo, quoi qu’en dise ses soutiens et la présidence de la République qui s’est encore récemment offusquée des «fake news» diffusées par certains médias, y compris internationaux, et véhiculées sur les réseaux sociaux.
Pour Noël Bertrand Boundzanga, près d’un an après l’accident vasculaire cérébral (AVC) dont a été victime le chef de l’État à Riyad, en Arabie saoudite, le Gabon est «sous occupation étrangère».
Affirmant qu’«une imposture se joue sous nos yeux» depuis de longs mois. Sans jamais en donner des preuves convaincantes, ce membre de la société civile gabonaise assure, en effet, qu’«il y a des étrangers qui dirigent ce pays, et qui n’ont pas le droit de le faire». Aussi, dit-il regretter qu’il y ait «certains de nos compatriotes [qui] jouent à la complicité». Pour l’enseignant-chercheur et écrivain, ces prétendus complices «il faut les interpeler», en vue de libération du pays.