La deuxième session ordinaire du Conseil économique, social et environnemental (CESE) s'est ouverte récemment au siège de l'institution. C'est René Ndemezo'Obiang, président du CESE, qui a présidé l'ouverture des travaux de ladite session au cours de laquelle les participants porteront leurs réflexions sur l'épineux conflit homme-faune, et les risques de fracture sociale au Gabon.
Pour le président du CESE, " il paraît opportun d’attirer l’attention des membres du gouvernement sur le caractère particulièrement urgent des mesures à prendre pour apporter des réponses définitives et durables à tous ces signaux de fracture sociale". Invitant le gouvernement à la mise en application des accords d'Angondjé. Toute chose qui, selon lui, participerait au renforcement de la cohésion nationale. Il a par ailleurs demandé aux conseillers membres du CESE de se saisir de ces problématiques qui paralysent le pays, ainsi que la préservation de l'environnement. Car, conscient du rôle important que son institution doit jouer en vue d’apaiser le climat social au Gabon.
Non sans souligner que le CESE veut peser de tout son poids en vue de trouver des mécanismes visant à trouver des solutions durables au conflit homme-faune, tout en préservant les équilibres environnementaux dans notre pays.
Pour rappel, selon les dispositions de l'article 99 de la Constitution adoptée en janvier 2018, "le Conseil économique, social et environnemental se réunit chaque année de plein droit en deux sessions ordinaires de vingt et un (21) jours chacune. La première session s'ouvre le troisième mardi de février et la seconde, le premier mardi de septembre".