Le liquidateur de la Banque gabonaise de développement (BGD) a sommé, le 6 septembre, les débiteurs de l’établissement de crédit d’enclencher le processus de remboursement de leurs créances. Si rien n’est fait d’ici à deux mois, ces derniers s’exposent à des «poursuites judiciaires, saisies des biens et l’usage de la force publique».
Actuellement en liquidation, la Banque gabonaise de développement (BGD) souhaite recouvrer ses créances. En juin, il avait été demandé aux débiteurs de se présenter auprès du liquidateur, dans les plus brefs délais, «aux fins de convenir de nouvelles modalités d’apurement de leur dette dans les livres de la BGD».
Malheureusement, les débiteurs de l’établissement bancaire ne se bousculent pas au portillon. Dans un communiqué faisant office de «dernière mise en demeure», le 6 septembre, le liquidateur a rappelé qu’«il reste deux mois à ces derniers pour s’exécuter». Passé ce délai, Richard Lariot Ombeny se réserve le droit d’opter pour «les poursuites judiciaires, saisies des biens et l’usage de la force publique pour recouvrer les créances de la BGD».
En proie à de sérieuses difficultés financières depuis 2015, la BGD a été mise en liquidation en septembre 2018. Conformément à cette procédure, six des sept agences de l’établissement bancaire ont été fermées en mai dernier. Seule l’agence Okoumé de Libreville demeure encore ouverte.