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Intégration régionale : 3,6 milliards de FCFA d’études pour 468 km de routes
Publié le samedi 7 septembre 2019  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Intégration régionale : 3,6 milliards de FCFA d’études pour 468 km de routes
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Dans le cadre du renforcement de l’intégration sous-régionale, un atelier sur les études routières au Gabon s’est ouvert le 6 septembre à Libreville. Évaluées à plus de 3,6 milliards de FCFA, ces études concernent les tronçons Kougouleu-Medouneu-frontière Guinée équatoriale (168 km), Makokou-Mekambo-Ekata (260 km) et Oyem-Assok Medzeng (40 km).

Les travaux de l’«atelier de lancement des études de faisabilité des trois tronçons routiers d’intégration sous-régionale» se sont ouverts le 6 septembre à Libreville. Ces études concernent les linéaires Kougouleu-Medouneu-frontière Guinée équatoriale (168 km), Makokou-Mekambo-Ekata (260 km) et Oyem-Assok Medzeng (40 km). Des tronçons dont la réalisation permettra d’accroitre la mobilité des personnes et des biens, aussi bien au Gabon qu’au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

«L’intégration physique de nos États n’est plus une option. C’est une exigence de survie, c’est le viatique de l’intégration économique. Et c’est tout le sens de cet atelier», a estimé le Premier ministre à l’ouverture des travaux de l’atelier. «Nous saluons donc cet atelier qui va permettre dans quelques mois, dès que les études seront achevées, de relier le Gabon à la Guinée équatoriale et au Congo», a souligné Julien Nkoghe Bekale.

Ces études sont entièrement financées par le Fonds de développement communautaire (Fodec), pour plus de 3,6 milliards de FCFA. «Ces montants sont compris hors taxes et la somme de 1,2 milliard est déjà disponible à la Banque de développement des États de l’Afrique centrale pour les avances de démarrage, en attendant les cautions et les entreprises adjudicataires des marchés», a assuré le président de la Commission de la Cemac.

Selon Daniel Ona Ondo, «ces résultats ont été possibles grâce à la haute implication de la commission de la Cemac et la sollicitude des autorités gabonaises». Pour mener à bien ces études, le dispositif tourne essentiellement autour du programme des études routières de la Cemac au Gabon. Ce qui implique la commission de la Cemac (maitre d’ouvrage et ordonnateur du Fodec), la Direction générale des études et des infrastructures (pour le suivi de la réalisation de ce programme), le Comité technique mixte (instance composée des experts de la commission de la Cemac et du ministère des Infrastructures pour la réalisation et le suivi des études) et les consultants représentant les bureaux d’études retenus pour ce travail.

D’où l’importance de cet atelier qui permettra de définir le rôle de chacun pour la réussite du projet. «S’agissant de la partie gabonaise, le ministère dont j’ai la charge impulsera la dynamique technique et donnera les orientations en termes d’aménagement», a expliqué le ministre des Infrastructures. «Pour ce qui est des consultants, ces derniers se chargeront de mener l’ensemble des études conformément aux termes de références contenus dans le contrat et suivre les instructions du comité technique», a ajouté Arnauld Engandji.

Ces études de faisabilité apparaissent comme une véritable bouée de sauvetage pour le Gabon, dans la quête de financements de travaux routiers. «Car l’une des contraintes auxquelles nous sommes souvent confrontées, lorsque nous voulons recourir à des financements extérieurs, est l’absence d’études complètes et actualisées», a conclu le ministre de l’Équipement.
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