Gabon : « Ma fidélité et ma loyauté à l’égard du président Ali Bongo Ondimba sont totales » (Emmanuel Issozé Ngondet)

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Publié le vendredi 6 septembre 2019 | Gabon Review

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Issozé Ngondet, député du siège unique du 1er arrondissement de Makokou

Redevenu député suite à son remplacement en janvier dernier comme chef du gouvernement par Julien Nkoghe Bekalé, l’élu du siège unique du 1er arrondissement de Makokou, chef-lieu de la province de l’Ogooué-Ivindo, a bouclé fin août septembre une tournée de remerciements et de compte rendu parlementaire dans sa circonscription politique.

Pas rancunier. Remplacé le 12 janvier dernier par Julien Nkoghe Bekalé à la tête du gouvernement, l’ex-premier ministre, qui a préféré siéger à l’Assemblée nationale plutôt que d’accepter le poste de médiateur de la République qui lui était proposé, a effectué, du 24 au 25 août dernier, une tournée dans sa circonscription politique.

Lors des élections législatives d’octobre 2018, celui-ci s’était fait élire député du siège unique du 1er arrondissement de la commune de Makokou (Ogooué-Ivindo).

A cette occasion, l’ex-premier ministre a remercié ses électeurs et leur a rendu compte des travaux de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale, très chargée puisque une quinzaine de textes de loi ont été examinés, notamment le nouveau Code des hydrocarbures adopté en juillet, mais également un texte visant à l’amélioration du réseau routier national, un autre habilitant l’Etat à contracter des emprunts auprès des bailleurs de fonds en vue de relancer les projets d’intérêt national.

Mais ce qui a retenu l’attention des commentateurs, c’est l’appel d’Emmanuel Issozé Ngondet a soutenir sans réserves le président Ali Bongo Ondimba. « Ma fidélité et ma loyauté à son égard sont totales », a déclaré l’ex-premier ministre. « C’est une manière de répondre à tous ceux qui, sans doute, espéraient que qu’Emmanuel (Issozé Ngondet) rejoigne la cohorte des ex-chefs de gouvernement qui, une fois sortis du circuit, se mettent à cracher dans la soupe qui les a nourris pendant de longues années », commente, sourire aux lèvres, un responsable du PDG, le parti au pouvoir.

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