Dans un communiqué ce 4 septembre, le ministère de l’Équipement, des Infrastructures et des Travaux publics interpellent les usagers de la route sur la nécessité de respecter les avant tout occupation du domaine public routier.
Il suffit de sillonner les artères de plusieurs quartiers de la commune de Libreville et ses environs pour se rendre compte de l’anarchie qui dicte sa loi dans la construction de nombreuses bâtisses faisant office pour la plupart de commerce. Si ce fait semble être devenu anodin, le ministère de l’Equipement des Infrastructures et des Travaux publics entend bien y mettre un terme.
À travers un communiqué publié ce 4 septembre, le ministère informe les usagers de la route des délimitations du domaine public routier, prévue par les textes portant sur les voieries urbaines et nationales, en particulier l’ordonnance n°29/70 du 17 avril 1970 portant statut administratif et financier de la voirie nationale.
« Pour les autoroutes et voies express, par deux lignes parallèles situées à 60m de part et d’autres de l’axe de la route ; pour les routes nationales, par deux lignes parallèles situées à 30m de part et autre de l’axe de la route ; pour les routes d’intérêt régionale, par deux lignes parallèles situées à 15m de part et d’autre de l’axe de la route », indique le communiqué.
Aussi, invite-t-il les usagers qui entreprennent ou ont entrepris des travaux dans l’emprise du domaine public routier, de bien vouloir se rapprocher des services compétents du ministère en charge des Travaux publics, « sous peine d’exposer leurs constructions à la démolition systématique ».