Durant les six prochaines semaines, des agents de la mairie accompagnés de ceux du Trésor public et de la direction générale des Impôts sillonneront la commune en vue du recouvrement des taxes et patentes auprès des opérateurs économiques.
À Port-Gentil, les opérateurs économiques devront tous passer à la caisse. Gabriel Tchango a officiellement lancé, le 2 septembre, l’opération de recouvrement des taxes municipales et des patentes. L’opération qui est prévue durer six semaines sera menée sur le terrain par six équipes composées d’agents municipaux, d’un agent du Trésor public et d’un autre de la direction générale des Impôts en service dans la province de l’Ogooué-Maritime. Le but de celle-ci est d’optimiser les ressources de l’Hôtel de Ville, dont les projets sont aussi nombreux qu’ambitieux.
Prévue s’achever le 18 septembre prochain, cette opération concerne principalement les «petits» opérateurs économiques de la commune, parmi lesquels les épiceries, salons de coiffure, agroalimentaires, bars et snacks, petites industries, etc. Mission a notamment été donnée aux équipes de collecter auprès des commerçants la taxe sur l’emplacement fixe, la taxe sur la propreté, la taxe sur la nuisance sonore, la taxe sur l’environnement, et l’ISL (impôt synthétique et libératoire).
Selon l’Hôtel de Ville, les opérateurs économiques qui ne se seront pas acquittés des impositions réclamées dans les délais requis verront leurs établissements purement et simplement fermés, jusqu’au paiement intégral de la somme due. Gabriel Tchango prévient par ailleurs que les agents sur le terrain ne sont pas habilités à négocier des échéanciers avec les propriétaires d’établissements. L’édile de la capitale économique dit attendre de ces agents «professionnalisme et honnêteté», ainsi qu’un rapport quotidien de chacune des six équipes.
À l’Hôtel de Ville, l’on assure que les retards de paiement des taxes et impôts par les opérateurs économiques pénalisent considérablement les finances municipales et retardent ou empêchent la réalisation de certains projets d’utilité commune.