Depuis dix ans le Gabon a réorienté la filière bois en misant sur la transformation et en stoppant l’export des grumes. Les importations de celles-ci depuis l’étranger, des projets de plantations et un retour envisagé vers des coupes « contrôlées » de kevazingo renforcent encore cette stratégie.
Début août, l’entreprise Gabonese best natural resource (GBNS), issue d’un partenariat public-privé Gabon special economic zone (GSEZ) a décidé d’importer plus de 20 m3 de teck d’Asie. Ce premier test permettra de mesurer les capacités de production au Gabon d’un alliage de bois asiatique et gabonais. À terme : »d’autres entreprises gabonaises pourraient faire de même (…) on voit que des pays asiatiques importent des grumes depuis l’étranger, pourquoi par le Gabon? », estime Lee White, ministre de la Forêt depuis juin 2019, joint par Jeune Afrique.