Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Afrique
Article
Afrique

Ticad 7 : Voici ce que le Japon a pensé pour l’Afrique, les trois piliers des échanges qui ont eu lieu à Yokohama
Publié le dimanche 1 septembre 2019  |  aLibreville.com
Ouverture
© CEMAC par DR
Ouverture officielle de la septième conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 7)
Ouverture officielle de la septième conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 7), la réunion ministérielle préparatoire s’est tenue ce mardi 26 août 2019 au centre des conférences de l’hôtel international de Yokohama.
Comment


Que retenir de la Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (Ticad 7), qui a pris fin le vendredi 30 août dernier à Yokohama ? Pour le Japon, c’est déjà un satisfecit de voir plus d’une quarantaine de délégations de chefs d’Etats, de gouvernements ou de leurs représentants, ainsi que des partenaires de haut niveau, se mobiliser à cette conférence.

Cependant, pour l’Afrique, la réponse à cette question réside dans la réponse à ses attentes formulées par les dirigeants de l’archipel nipponne. L’état des lieux, tel que présenté à la presse par l’ambassadeur de la Ticad 7, Masahiko Kiya, situe les dirigeants africains sur la suite des échanges qu’ils ont eu avec le Premier ministre Shinzo Abé et son gouvernement.

La Ticad 7, portant sur le thème : ‘’Faire progresser le développement de l'Afrique à travers les personnes, la technologie et l'innovation’’, a été montée, en effet, sur trois piliers que sont, respectivement l’Economie, la Société et la Paix et la Stabilité. C’est autour de ces trois grands pilliers que le Japon a défini sa contribution pour l’essor du continent noir.

Au niveau économique, Shinzo Abé et son gouvernement, qui ont positionné le business au cœur de la Ticad, ont pris d’importantes résolutions. A savoir, développer les ressources humaines industrielles propres à l’Afrique et diversifier les industries, promouvoir l’innovation et l’investissement, investir dans les infrastructures de qualité pour renforcer la connectivité des Etats et assurer la viabilité de la dette. Au plan social, la Santé et l’Education constituent les deux grands axes d’interventions du Japon.

En ce qui concerne la Santé, l’Etat japonais a pris l’engagement de promouvoir son système de la Couverture sanitaire universelle et l’initiative pour la santé et le bien-être humain sur le continent africain. Il entrevoit son soutien dans l’établissement d’une société résiliente aux désastres.

Dans le domaine de l’Education, le Japon penche pour la fourniture d’une formation de qualité à la jeunesse africaine, poumon du développement de ce continent. Assurer le développement durable et partager la valeur du Sport vers Tokyo 2020 (aux jeux olympiques), sont autant de contribution que le gouvernement japonais a pris en présence des dirigeants africains. En somme, il s’agit de contribuer à la « réalisation de la sécurité humaine », mais aussi des objectifs de développement durable.

Le dernier pillier de l’engagement des japonais qui a été largement développé au cours des travaux de la Ticad 7, c’est le soutien aux initiatives de paix prises par les Africains eux-mêmes. Il s’agit, à ce titre, d’aider à l’établissement et au renforcement de la gouvernance, ainsi que de l’appui aux réfugiés, aux personnes déplacées internes ou hors des frontières.

Ces piliers ont été déclinés en actions concrètes à mener, qui devront meubler le compte à rebours entamé pour les trois prochaines années avant la Ticad 8 pour faire le bilan.

En définitive, le Japon a réaffirmer sa volonté d’œuvrer pour une appropriation de l’Afrique de son développement par la formation de ressources humaines de qualité, des acteurs maitrisant les technologies nouvelles et à venir, et surtout capables d’innovation pour faire avancer leur continent.


F.D.B
Commentaires


Comment