Le ministre du Tourisme, Justin Ndoundangoye, a signé cette semaine, mercredi 28 août, à la charte nationale du tourisme, ainsi que l’arrêté instituant le Comité de suivi des recommandations des rencontres nationales du tourisme, qui s’est tenu du 9 au 13 juillet à Libreville.
C’est un pas majeur franchi par le Gabon en vue du développement de son secteur touristique. La charte nationale du tourisme fixe en effet le cadre de collaboration entre les opérateurs du secteur touristique et le ministère.
La charte gabonaise, conformément aux chartes africaine et mondiale du tourisme, contient une série d’engagements relatifs aux principes de respect de l’environnement, des populations locales et fixe des objectifs de développement durable à atteindre.
« La charte nationale du tourisme va permettre au secteur touristique de se développer pour occuper une place prépondérante dans le processus de diversification de l’économie engagée par [notre] pays », a déclaré le ministre Ndoundangoye.
Si le Gabon peut compter sur ses matières premières (pétrole, manganèse…) pour équilibrer ses comptes publics à court-moyen terme, il donne désormais la priorité au développement des autres secteurs de l’économie.
Ces deux dernières années, cette politique de diversification de l’économie s’est intensifiée. Le bois, l’agriculture, la santé, mais aussi le tourisme font partie des secteurs sur lesquels les autorités gabonaises portent une attention particulière.
Leur objectif est de créer davantage de valeur ajoutée localement et donc plus d’emplois, priorité numéro un affichée par le président Ali Bongo dans son discours du 8 juin dernier et rappelée dans celui qu’il a prononcé le 16 août, à la veille de la fête nationale.