Le Gabon s’est doté le 28 août d’une charte nationale du tourisme. Celle-ci définit le cadre de collaboration qui encadrera les relations entre les opérateurs du secteur et le ministère en charge du Tourisme.
La stratégie de développement de l’industrie touristique se déploie progressivement, à travers la mise en place des outils de gestion et d’organisation de ce secteur. Le 28 août, le ministre du Transport et du Tourisme, Justin Ndoundangoye, a signé la Charte nationale du tourisme et l’arrêté portant création du Comité de suivi des recommandations des rencontres nationales du tourisme.
Si le tourisme peut contribuer au développement socio-économique et culturel d’un pays, il peut aussi avoir un impact des effets pervers, notamment en termes de détérioration de l’environnement ou de «perte de l’identité locale». Selon le ministre en charge du Tourisme, ce cadre normatif est axé sur «les principes de respect de l’environnement et des populations locales, du développement des activités touristiques tout en respectant les objectifs de développement durable, tel que mentionnés par le président de la République Ali Bongo Ondimba». La nouvelle charte, précise Justin Ndoundangoye, est conforme aux dispositions de la Charte africaine du Tourisme et de la Charte mondiale du Tourisme.
Doté d’un formidable potentiel touristique susceptible de lui permettre de développer un tourisme haut de gamme et respectueux de l’environnement, le Gabon ne parvient pas encore à tirer profit de ses atouts touristiques. Le secteur ne représente à ce jour que 4 % du PIB. Pour le ministre en charge de ce secteur prometteur, la nouvelle charte est un «pilier posé afin de permettre au secteur touristique de se développer pour occuper une place prépondérante dans le processus de diversification de l’économie engagée par notre pays».