Gabon : « L’objectif d’Appel à agir n’est pas d’obtenir une expertise médicale mais de faire du bruit médiatique » (Jean Valentin Leyama, l’ex-directeur de cabinet adjoint d’Ali Bongo)

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Publié le mercredi 28 aout 2019 | LaLibreville.com

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Jean Valentin Leyama, l’ex-directeur de cabinet adjoint d’Ali Bongo

C’est la conviction affichée par Jean Valentin Leyama, l’ex-directeur de cabinet adjoint de la présidence et ex-député de Moanda passé depuis à l’opposition, dans un post publié ce mercredi sur sa page Facebook.

« Voilà des gens hyper-intelligents qui ont engagé une procédure en justice, conscients que c’était perdu d’avance. Pourquoi ? », se demande l’ex-directeur adjoint de cabinet d’Ali Bongo.

« On se connaît tous dans notre petit pays. Ces gens-là n’ont pas confiance dans l’impartialité de la justice gabonaise. Justice qu’ils n’ont jamais eu de cesse de brocarder », ajoute-t-il malicieusement.

Plus loin, il rappelle que les requérants, le collectif Appel à agir, n’ont aucune qualité pour solliciter une expertise médicale sur la personne du président, que ce dernier ne peut être justiciable devant les juridictions ordinaires, etc.

Alors quel est le but poursuivi par les requérants. La réponse de Jean Valentin Lemaya est claire : « l’objectif (de ce collectif d’opposants) n’est pas d’obtenir la déclaration de vacance du pouvoir mais de tenter de démontrer la partialité et les turpitudes de la justice gabonaise. »

Il y a quelques jours, devant une poignée de proches, Valentin Lemaya a tenu des propos à peine plus explicites.« L’objectif d’Appel à agir n’est pas d’obtenir une expertise médicale mais de faire du bruit médiatique », a déclaré l’ex-directeur de cabinet adjoint d’Ali Bongo.

Une partie de l’opposition se montre également agacée par la démarche de cette poignée d’opposants, qui ne comptent parmi eux aucune grande figure. « Au final, tout ça paraît puéril. Ça ne changera rien. En réalité, ces gens-là ne recherchent qu’une chose : de la visibilité médiatique », critique l’un des responsables des Démocrates, un parti d’opposition. Et celui-ci de citer le cas de Jean Gaspard Ntoutoume Ayi qui « court les plateaux des médias internationaux » mais qui « est incapable de passer le premier tour des élections législatives à Akanda ».

« Je le connais bien. Il adore entendre sa voix sur RFI ou se regarder sur France 24 ou TV 5. C’est d’abord une question d’ego », croit-il savoir.

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