Plus de 50 personnes nommées en Conseil des ministres le 18 juillet dernier au Conseil économique, social et environnemental (CESE) provoquent une crise encore latente au sein de l’institution.
Les promus, parfois sans qualification aucune, seraient tous, selon les employés du CESE, des militants de Démocratie Nouvelle (DN, opposition modérée), le parti politique de René Ndemedzo’Obiang, le président en exercice de ladite institution.
Dans le contexte actuel de réduction du train de vie de l’Etat, le CESE ne semble pas se conformer à la nouvelle donne. La nomination de cinquante nouvelles personnes au sein de cette institution qui accuse des tensions de trésorerie n’est pas bien perçue.
« A cette allure, le CESE va droit au mur », s’inquiète un agent de l’institution chargée de produire des avis orientés vers les politiques socioéconomiques du pays.
Les nouvelles nominations au CESE ont provoqué, dit-on, une insuffisance de bureaux. Plusieurs agents sans fonctions réelles se tournent les pouces à longueur de journée.