Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Société
Article
Société

Destruction d’habitations illégales sur la zone dite «la Mangrove»
Publié le lundi 26 aout 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
Des
© Autre presse par DR
Des maisons du «Village Shanghaï» au quartier Mindoumbé en flammes, après le passage sans complaisance des agents de la mairie
Comment


La mairie de Libreville, par l’entremise du maire adjoint, Serge William Akassaga, a fait une descente à Mindoubé 1, le samedi 24 août écoulé, pour détruire des demeures construites de façon illégale sur la mangrove, une zone protégée. Les résidents qui avaient reçu un préavis de deux mois étaient encore présents et ont dû quitter les lieux séance tenante avant que toutes leurs habitations ne partent en flamme.

Les autorités municipales de Libreville ont fait une descente musclée à Mindoubé 1, plus précisément sur la zone de la mangrove afin de détruire les maisons qui y avaient été construites illégalement, avec de grands risques et des conditions de vies désastreuses.

A la grande surprise de ces derniers, les habitants qui avaient reçu un préavis étaient encore présents. Leur ayant déjà laissé du temps pour plier bagage, les autorités leur ont demandé d’emporter leurs effets les plus importants avant de procéder à la destruction totale des habitations et mettre le feu.

A quelques kilomètres de là, se trouvaient d’autres constructions du même genre, mais n’ayant pas reçu de préavis. Face à cette situation, le maire adjoint de la commune de Libreville leur a donné un délai de 45 jours pour quitter les lieux. Tout comme il a interpelé, dans la même zone, un propriétaire d’une scierie avec plusieurs billes d’Okoumé et se trouvant lui aussi en terrain interdit à la construction.

Les populations quant à elles ont estimé que les délais qui leurs étaient accordés étaient courts, le temps pour elles de faire leurs bagages. D’autres ont indiqué ne pas avoir assez de moyens pour payer la location ailleurs. Et, pour ce qui est des mesures d’accompagnement, le maire adjoint a exprimé l’impossibilité pour la mairie d’encourager le non-respect de la loi.

«Je ne vois pas dans quelle mesure nous pouvons accompagner ou encourager une désobéissance à la loi. Car, ces personnes qui se sont installées ici, l’ont fait en sachant les dispositions légales qui interdisent non seulement de détruire la mangrove, mais de s’installer dans cet environnement. Leur voisine, une dame très âgée le leur avait signifié. Cette installation a donc été fait au forceps dans l’ignorance des dispositions de la loi nationale et internationale», a-t-il affirmé.

La mangrove est une zone protégée, très utile pour la protection des terres et abrite une faune riche. Le maire adjoint en charge de l’environnement s’est donc senti concerné par cette problématique. C’est donc dans ce cadre qu’il a jugé utile de participer à cette mission.

«Il y a un mois et demi nous étions ici sur ce site. Nous avons adressé aux résidents des mises en demeure pour leur signifier de déménager dans les plus brefs délais. Il leur a été accordé un délai d’un mois à leur demande. Aujourd’hui il était temps que nous venions avant l’arrivée des grandes pluies dégager ce site qui a été construit dans la désobéissance totale des lois internationales et des lois nationales qui prônent la préservation de l’environnement de la mangrove au Gabon», a déclaré l’autorité municipale.

Toujours dans la même dynamique, les équipes municipales ont mené d’autres opérations dont la fermeture des marchés n’étant pas en phases avec la loi ainsi que la démolition des bâtiments inappropriés construits en bordure de route.

SB
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment