Le candidat malheureux à la dernière élection présidentielle a finalement choisi de sortir de son ornière et à réagir suite à la démarche des 10 qui a conduit à la suspension du premier président de la cour d’appel.
Il a profité d’une rencontre avec ses fidèles, de moins en moins nombreux, ce mercredi 21 Août pour se prononcer sur cette affaire qui rythme la vie politco-judiciaire de notre pays. Se sentant défier par les jeunes loups aux longs dents du groupuscule Appel à agir, en véritable dissidence de la coalition pour la nouvelle République, Jean Ping, très amer et remonté, n’a pas mâché ses mots. Pour preuve, il reconnaîtra : « L’objectif de cette démarche n’était pas d’aboutir à ses fins mais sans doute d’attirer vers ses promoteurs la lumière médiatique ».
Un brin mélancolique et revanchard du temps de sa toute toute-puissance, il a qualifié les 10 de “seconds couteaux”. Le leader de la CNR en perdition était parfaitement conscient de ce que la démarche d’Appel à agir n’aurait pas pu prospérer et il a d’ailleurs affirmé à ce propos que : « Cette démarche était vouée à l’échec. On prend donc le risque de montrer à l’opinion, qu’une fois de plus, l’opposition n’est pas parvenue à ses fins. Au final, c’est contre-productif même si je vois bien l’idée de crier par la suite à l’injustice et à l’arbitraire. Mais ça n’aura aucun effet ».
Une sorte de bras d’honneur à ses ex affidés aujourd’hui en retrait de ses activités.