Selon les dernières statistiques du ministère de la Forêt, le nombre d’usines de transformation du bois au Gabon est passé de 80 à 155 entre 2009, année de l’interdiction d’exporter le bois en grumes, et 2018, soit quasiment le double.
La filière attend 80 autres unités de transformation d’ici la fin de l’année. La Zone économique spéciale (ZES) de Nkok en abrite autant.
En conséquence, le volume de bois transformé a presque triplé dans le même temps. En 2017, il était estimé à un peu plus de 738 000 m3 contre 280 000 m3 en 2010. La ZES fournit 400 000 m3.
La plus grande partie du bois transformé est destinée à l’exportation. Au début de ce mois d’août, le ministre de la Forêt, Lee White, a supervisé l’expédition vers la Chine de meubles en kevazingo (un bois dur très prisé désormais protégé) d’un volume de 2 m3.
La filière bois est ainsi devenue le deuxième pourvoyeur d’emplois avec 10 000 postes, derrière la fonction publique.