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Gabon : Ben Moubamba appelle à une «révolution» pacifique
Publié le jeudi 22 aout 2019  |  Gabon Review
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© 20minutes.fr par DR
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l`Urbanisme, de l`Habitat social et du Logement reçu par le Président de la République de Côte d’Ivoire
Mardi 25 juillet 2017. Abidjan, Présidence. Le Président de la République de Côte d’Ivoire , S.E.M. Alassane OUATTARA, s’est entretenu avec le Vice-Premier Ministre, Ministre du l’Urbanisme, de l’Habitat social et du Logement, M. Bruno Ben MOUBAMBA (photo).
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Loin du pays qu’il a quitté plusieurs mois après son éviction du gouvernement, l’ancien vice-premier ministre, visiblement touché par la suspension temporaire du premier président de la Cour d’appel judiciaire de Libreville invite les Gabonais une «révolution» pacifique pendant plusieurs jours pour faire échec à ce qu’il perçoit comme une conspiration au sommet de l’État.

En choisissant d’illustrer son post, mercredi 21 août, par la photo de Paulette Ayo Mba, épouse Akolly, Bruno Ben Moubamba semble ne pas partager la décision du secrétaire général de la Chancellerie du ministère de l’Intérieur et de la Justice de suspendre pour plus d’un mois le premier président de la Cour d’appel judiciaire de Libreville. S’il n’évoque pas explicitement l’affaire, il n’est pas difficile de comprendre que cette mise à l’écart de la magistrate apparaît pour lui comme la preuve de ce que les choses doivent changer au Gabon. Comme à son habitude, sur Facebook, l’ancien vice-premier ministre, qui vit davantage hors de son pays, a appelé les Gabonais à manifester leur mécontentement.

«Gabon : la révolution sinon rien, zéro, nada !» intitule-t-il sa publication. Le président de l’Alliance pour le changement et le renouveau (ACR) estime, en effet, que c’est uniquement la révolte que ce qu’il perçoit comme un complot au sommet de l’État échouera. Seulement, l’opposant précise que c’est à une «révolution» pacifique qu’il en appelle.

«Si les Gabonais veulent mettre fin à l’ordre établi, ils doivent arrêter de danser et se soulever pacifiquement par des manifestations quotidiennes pendant une semaine à dix jours, pour réclamer comme les Algériens la fin du Système Bongo», exhorte-t-il.

Nourredine Bongo, président ?

Si Bruno Ben Moubamba appelle à une «révolution» pacifique, c’est en effet pour chasser les «gros nuages lourds [qui] sont en train de s’accumuler sur nos têtes» et renverser «l’ordre établi» qui, selon lui, est de faire du fils aîné d’Ali Bongo le prochain président du Gabon.

«La reine Sylvia [Bongo] veut mettre son fils Nourredine au pouvoir et s’est positionnée en ‘‘régente de la République’’ contre la présidente de la Cour constitutionnelle et la présidente du Sénat sans oublier l’ex-première Dame Joséphine Bongo, tout en maîtrisant Pascaline Bongo», prétend-il, sans véritablement donner de preuves à sa théorie.
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