Depuis quelques jours, l’opposant, qui fut l’un des piliers du régime d’Omar Bongo, est vertement critiqué. En cause, les propos controversés qu’il a tenus dans une déclaration publique le 16 août dernier.
Ses écrits ont-ils dépassés sa pensée ? Ou bien a-t-il bien mesuré ce qu’il faisait ?
Depuis quelques jours, Jean Ping est au cœur d’une polémique. L’opposant est accusé de racisme.
Dans une déclaration publique faite le 16 août dernier, largement passée inaperçue n’eut été une poignée de journalistes amis pour la relever, l’opposant a cru bon dénoncer le fait que le « pouvoir présidentiel au Gabon (…) fait l’objet d’une usurpation (…) par gens venus d’ailleurs. »
Une attaque directe à l’encontre au directeur du cabinet du président Ali Bongo, Brice Laccruche Alihanga, dont le père et gabonais mais la mère est d’origine française.
Origines chinoises
Au Gabon, cette allusion clairement raciste, à peine euphémisée par une périphrase, ne passe pas. Jean Ping est, depuis, l’objet de vives critiques.
« Attiser la haine raciale alors qu’on appelle à l’unité du Gabon a quelque chose de paradoxale et de détestable », s’insurge Nadine, étudiante gabonaise en France, sur le réseau social Twitter sur lequel elle s’affiche pourtant son affinité partisane avec l’opposition.
Même son de cloche sur Facebook où les réactions outragées sont encore plus nombreuses. « Voir Jean Ping tenir ce genre de propos est dangereux et d’autant moins compréhensible que lui aussi vient en partie ‘d’ailleurs » », écrit Marc, en référence aux origines chinoises de l’opposant.
Une remarque partagée par de très nombreux internautes gabonais.