Les travaux doivent démarrer dans le courant du mois de septembre, a indiqué le président Ali Bongo dans son discours du 16 août dernier.
C’est probablement le projet de l’année en termes d’infrastructure au Gabon. La Trans-gabonaise, une route de 780 kilomètres, doit relier Franceville, chef lieu du Haut-Ogooué, située dans le sud-est du pays, à Libreville, la capitale, dans le centre ouest sur la façade maritime.
L’annonce de ce projet a été faite par le président en personne, dans son discours du 16 août, veille de fête nationale au Gabon.
A l’occasion de son point presse lundi 19 août, le porte-parole de la présidence de la République, Ike Nguoni Aila Oyuoumi, y a apporté de plus amples précisions.
« Il s’agit d’un partenariat public-privé [dont les financements] ne viendront pas des finances publiques. Les détails vous seront donnés dans les prochains jours sur la façon dont le financement a été sécurisé. Pas d’inquiétudes à avoir cependant. Les financements sont déjà bouclés ; il n’y aura pas d’emprunts », précise le porte-parole du président Ali Bongo.
Selon les économistes, la Trans-gabonaise, en sus de désenclaver les provinces de l’intérieur du pays, permettra de fluidifier les échanges entre le Haut-Ogooue et Libreville, ce qui est un facteur de développement pour les provinces traversées par la Trans-gabonaise. « Ce genre de projet, très structurant, va contribuer à lutter contre l’exode rural et à créer des emplois locaux », indique-t-on du côté du Palais du Bord de mer.
« C’est aujourd’hui un impératif. C’en est fini des éléphants blancs qui appartiennent au passé. Désormais, une infrastructure doit avoir un rendement socio-économique très élevé », explique l’un d’entre eux, travaillant au sein d’une grande institution de financement international.