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Gabon : Laccruche Alihanga taillé en pièces par Jean Ping
Publié le mardi 20 aout 2019  |  Gabon Review
Brice
© Autre presse par DR
Brice Laccruche Alihanga, Directeur de cabinet d’Ali Bongo
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L’accusant d’avoir «la folle ambition de devenir calife à la place du calife», le chef de file de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) s’en est vertement pris au directeur de cabinet d’Ali Bongo, qu’il présente comme un personnage excessif et mégalomane.

Alors qu’il s’était peu intéressé à lui depuis sa nomination aux côtés d’Ali Bongo, en août 2017, Brice Laccruche Alihanga fait clairement partie des nouvelles cibles de Jean Ping. Dans son allocution, le 16 août dernier, l’ancien candidat de l’opposition à la présidentielle de 2016 a compté le jeune directeur de cabinet du président de la République parmi les «gens venus d’ailleurs» qui orchestreraient depuis octobre 2018 la «deuxième usurpation» du pouvoir après celle de la dernière présidentielle dont il n’a pas arrêté de revendiquer la victoire.

L’ancien challenger malheureux d’Ali Bongo présente en effet Brice Laccruche Alihanga comme «un directeur de cabinet habité par la folle ambition de devenir calife à la place du calife», et qui «s’illustre, chaque jour au sommet de l’État, par des comportements qui frisent l’excès et la mégalomanie».

«Rien n’est épargné à son passage, poursuit-il. Il tente chaque jour de toujours contrôler et de maîtriser les centres stratégiques de l’État. Les finances publiques et le Trésor de l’État sont à sa main. Les principales institutions de la République sont désormais régentées par lui : à l’Assemblée nationale, il devient le faiseur de députés et de groupes parlementaires ; au gouvernement, il n’hésite plus à s’arroger la prérogative de nommer et de démettre les ministres.»

Pour beaucoup, Brice Laccruche Alihanga aurait clairement remplacé Ali Bongo comme principale cible des attaques de Jean Ping, qui espère toujours être «installé» au palais présidentiel. Dans un post, le 17 août au soir, sur son compte Facebook, le collaborateur du chef de l’État a répondu à l’opposant sans le citer : «Nous, son entourage, pour protéger notre président, nous sommes tous, sans exception, prêts à jouer le rôle de fusible, moi le premier.»
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