Dans son traditionnel discours à la nation, à la faveur de la commémoration du 59e anniversaire de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale, le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, est revenu, le 16 août 2019, sur certaines réformes engagées par le gouvernement.
« Des progrès ont déjà été effectués en 2018, une année de réformes intensives. Jamais dans son histoire, notre pays ne s’est autant transformé, grâce à des réformes courageuses, celle de l’État et des finances publiques en particulier. Elles ont été menées avec détermination et commencent à porter leurs fruits », a-t-il souligné.
Selon lui, « en l’espace d’un an, le nombre d’agents de la fonction publique est passé sous la barre des 100 000. Depuis 2016, l’endettement du Gabon a baissé pour passer de 64 à 60 % du PIB, et cette réduction se poursuit. Nos compatriotes participent à ces efforts et ils doivent naturellement en récolter les fruits ».
Avant de préciser que « les réformes impulsées en 2018 nous redonnent des marges de manœuvre nécessaires budgétaires pour financer les investissements les plus urgents, notamment en matière de routes, écoles, hôpitaux, centrales électriques, énergétiques et logements ». En termes de projection, il a annoncé le démarrage des travaux en septembre prochain, de la Trans-gabonaise, une nouvelle route économique reliant Libreville et Franceville, d’une distance de 780 kilomètres.
Au plan social, Ali Bongo promet l’amélioration de la situation des retraités avec une révision à la hausse de leurs droits, ainsi que des bourses des étudiants et les prestations d’assurance maladie. Objectif : rendre plus pérenne, efficace et juste le modèle social gabonais.
Pour Ali Bongo, la position du Gabon comme second pays d’Afrique subsaharienne continentale sur le plan du développement humain, selon Programme des Nations unies pour le développement, est un réel motif de fierté.