Au regard des premiers résultats probants obtenus après la mise en place d’un certain nombre de mesures visant, entre autres, à assainir les finances publiques et à réformer en profondeur notre système éducatif, il importe, aux yeux du numéro un gabonais, "de ne pas se reposer sur nos lauriers".
"Je ne lèverai pas le pied ces prochains mois, bien au contraire." Ces mots avancés par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, vendredi 16 août dernier, dans son allocution radiotélévisée à la nation, à l’occasion de la commémoration du 59e anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, sont suffisamment évocateurs de sa détermination à poursuivre et à maintenir le rythme des réformes "fortes et courageuses" engagées dans notre pays depuis deux ans. D’autant plus que celles-ci commencent à porter leurs fruits, en matière d’assainissement des finances publiques et de réduction du nombre des agents de la Fonction publique.
Pour autant, aux yeux d’Ali Bongo Ondimba, il importe de ne pas se contenter de ses premiers résultats. Il ne saurait en être autrement, vu que les enjeux sont énormes et que les réformes s’avèrent indispensables et nécessaires, au regard de la situation actuelle de notre pays qui fait face à des contraintes de divers ordres, trouvant leurs origines dans des facteurs endogènes et exogènes, notamment un environnement économique mondial difficile. "Loin de moi l’idée de m’en satisfaire et de nous reposer sur nos lauriers", a-t-il déclaré.