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Le pasteur Steeve Doukaga-Doukaga violemment agressé au Cameroun
Publié le lundi 19 aout 2019  |  Gabon Actu
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Le pasteur gabonais Steeve Doukaga-Doukaga, le président auto-proclamé du Gabon qui avait symboliquement prêté serment devant le drapeau national pour devenir chef de l’Etat gabonais à l’époque où l’actuel président gabonais Ali Bongo Ondimba était hors du pays sans véritables nouvelles de lui à la suite d’un AVC le 24 octobre dernier en Arabie Saoudite, a été violemment agressé par des inconnus à Douala au Cameroun où il dit s’être réfugié pour échapper à une prison certaine dans son pays.

L’agression a eu lieu le dimanche 11 Août 2019 au quartier bonamoussadji, un quartier plutôt bien côté de la capitale économique camerounaise. « Grace à l’intervention de la gendarmerie du même quartier, j’ai été envoyé dans un l’hôpital de la place », écrit le pasteur politicien sur son compte Facebook.

« Vue la vitesse avec laquelle mon état de santé se dégrade, je suis évacué sur Yaoundé pour des soins approfondis depuis le mercredi 14 Août », raconte-t-il.

« Quant aux auteurs de l’agression, la gendarmerie les a identifiés », affirme-t-il en demandant des prières en faveur de sa guérison.

Tenace et un peu têtu, le jeune homme de Dieu qui rêve d’un destin politique national a promis prononcer un discours à la nation le 17 août, à l’occasion de la célébration de la fête nationale de l’indépendance mais il semble n’avoir pas réalisé cette promesse.

Steeve Doukaga Doukaga qui se présente lui-même comme le président auto-proclamé du Gabon avait vainement tenté de mobiliser la foule pour soutenir sa prise de pouvoir pacifique au palais présidentiel où il espérait aller s’installer en décembre dernier. Venant du Cameroun, le jeune pasteur a marché, tout seul, à pied de l’aéroport jusqu’aux environs de la présidence de la République avant d’être stoppé par la police.

Très peu de gabonais accordent du crédit à son initiative et son message. Dans les réseaux sociaux, la scène de son auto-investiture comme chef de l’Etat a fait le tour de la blogosphère et suscité la curiosité sans que le pouvoir n’y accorde du crédit.

Camille Boussoughou
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