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Poissons morts sur l’Ogooué : Ali Bongo invité à intervenir
Publié le vendredi 16 aout 2019  |  Gabon Review
Gabon:
© Autre presse par dr
Gabon: Le Cenarest incapable de livrer ses conclusions sur la mort de milliers de poissons dans l’Ogooué
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Selon une étude réalisée par un jeune gabonais, ingénieur en QHSE, la mort de centaines de poissons dans la province du Moyen-Ogooué suggère une situation critique. Elle nécessite l’intervention du président de la République, seule autorité habilitée à exiger que toute la lumière soit faite sur cette affaire, car une pollution d’origine chimique n’est pas à exclure.

En juillet, des centaines de poissons ont été retrouvés morts sur les côtes de plusieurs villages de la province du Moyen-Ogooué (image d’illustration). © Reuters

Pour Claude Losano Ogoula qui a mené une étude d’impact environnemental après la mort, en juillet, de milliers de poissons dans les eaux de l’Ogooué, l’intervention du président de la République est nécessaire. Faute de quoi, il serait difficile, voire impossible de faire toute la lumière sur cette affaire. Le jeune ingénieur en QHSE compte, en effet, sur le chef de l’État pour que celui-ci «exige la transparence dans le traitement de ce dossier pour rassurer les populations gabonaises en générale et les migovéens en particulier». Il ne partage pas la conviction de certains qui tentent déjà de dédouaner les exploitants miniers et pétroliers exerçant aux environs des zones impactées par le phénomène.

Disant avoir mené une «étude comparative sur le terrain» et s’être basé sur «les déclarations officielles des laboratoires d’analyse qui rejettent toute éventualité de pollution d’origine chimique», Claude Losano Ogoula note plusieurs «incohérences».

En effet, «si la pollution n’était pas d’origine chimique, pourquoi les animaux marins meurent-ils jusqu’à nos jours ?» s’interroge-t-il, avant de poursuivre : «Pourquoi le Cenarest ne met-il pas à la disposition des associations et des citoyens les indicateurs caractéristiques utilisés pour écarter la thèse d’une pollution d’origine chimique qui reste la plus plausible au regard de la cartographie où les carpes ont été découvertes mortes ? L’organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en place certaines valeurs qui définissent l’état chimique et écologique des cours d’eau naturelle et leur rivière, le Cenarest a-t-il comparé ses résultats par rapport à ces données de l’OMS ? Si oui, que l’évidence soit rendue publique.»

Disant parler au nom du Concept Freedom et en celui d’un groupe d’associations de jeunesse du Moyen-Ogooué, le jeune ingénieur ne nie pas que ses travaux remettent clairement en cause le rapport d’analyse du Cenarest. «Nous [le] jugeons insuffisant et léger face à l’état actuel dans lequel se trouve le Moyen-Ogooué et les environs. Il faudrait que le gouvernement gabonais réaffirme son attachement à la recherche scientifique nationale, en exigeant aux organismes de recherche plus de précision», tranche-t-il.
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