En médiateur entre eux et le gouvernement, Louis Gaston Mayila a reçu ce mercredi quelque six membres du collectif des enseignants en présalaire depuis cinq ans, conduits par Osward Ndemezo’o Ntoughou, pour faire le point de leur situation administrative et financière.
Selon les enseignants, cette situation qui, malgré plusieurs courriers adressés aux autorités, peine à trouver de solution pourrait déboucher sur une perturbation de l’année scolaire 2019-2020 si des décisions fermes ne sont pas prises par le gouvernement d’ici à fin septembre.
Louis Gaston Mayila a tenu à assurer ses interlocuteurs des efforts fournis par le gouvernement. Il les a appelés à plus de responsabilité dans leur démarche revendicative, afin que, pour le seul bien de la nation, l’année prochaine ne soit pas trop perturbée.
Ce sont au total 1 600 enseignants qui sont en grève depuis le 7 janvier 2019 pour réclamer la régularisation de leur situation administrative et financière. Il s’agit des promotions 2015, 2016 et 2017 de l’Ecole normale des instituteurs (ENI), de l’Ecole normale supérieure (ENS), de l’Ecole normale supérieure de l’enseignement technique (ENSET) et de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS).
« Je tiens à remercier l’initiative de monsieur Louis Gaston Mayila qui nous a envoyé l’invitation pour s’approprier les difficultés des compatriotes enseignants que nous sommes », a déclaré le président du collectif, Osward Ndemezo’o Ntoughou.Avocat de formation, Louis Gaston Mayila a été ministre de l’Education nationale. Il avait convoqué les premiers états généraux de l’éducation en 1983. Il a ensuite été président du Conseil économique et social.