Le ministre de la Santé a effectué, mercredi, une visite des principales structures hospitalières de Libreville pour s’enquérir du fonctionnement des services d’urgences sollicitées plus que d’habitude en temps de fête.
Alors qu’approche la célébration de la fête de l’Indépendance prévue le 17 août, les autorités gabonaises s’attendent à une recrudescence du nombre d’accidents, particulièrement dans la capitale. Pour y faire face, le gouvernement a instruit récemment les responsables des principales structures hospitalières à mettre en place un dispositif de prises en charge des personnes accidentées ou retrouvées en état d’ébriété critique tout au long de ces festivités. Le mercredi 14 août, le ministre de la Santé a effectué une visite dans les différents services d’urgences du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), du Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO) et des hôpitaux de coopération. Max Limoukou est allé s’enquérir de leurs conditions d’accueil.
«J’ai voulu vérifier si les consignes que j’ai données au niveau des structures sanitaires ont été respectées. Je peux vous dire que les différents services des urgences sont prêts à faire face à n’importe quelle éventualité. Je ne doute pas un seul instant du professionnalisme des praticiens qui y officient», a déclaré le ministre de la Santé au terme de sa visite.
Au Gabon, et particulièrement à Libreville, les moments de fêtes sont presque toujours synonymes d’excès en tous genres. Entre consommation abusive d’alcool, inattention et imprudence, de nombreuses victimes affluent souvent dans les services d’urgences des hôpitaux de la place.