Long d’environ 92 Km et praticable en moins de 2 heures, le tronçon Libreville-Kango est devenu le cauchemar des transporteurs.
Une bonne partie de la route nationale N°1, entre Libreville et Kango, est devenue un véritable calvaire pour les automobilistes et tous les usagers de la route. Pendant ces mois des vacances au cours desquels l’on enregistre un pic dans les déplacements des voyageurs, ce tronçon d’environ 92 km représente quasiment la «route de l’impossible» pour les usagers.
Le calvaire est réel et la désolation totale. Si Libreville-Essassa est «doucereux», Ntoum-Kango est «amer». La route est défoncée de toutes parts et les automobilistes slaloment autant qu’ils peuvent pour se frayer le chemin.
Même les véhicules 4X4 ont du mal à circuler convenablement. Entre les moteurs qui calent, les roues qui s’arrachent, les arbres à came qui cassent, les automobilistes sont obligés de faire des zigzags sur ces gigantesques pistes d’éléphants. «Nous sommes fatigués, le gouvernement est sourd», a déclaré un automobiliste exaspéré. Pour ces 92 km, il faut compter au moins trois heures et demie pour traverser ce petit trajet de l’unique voie conduisant vers l’arrière-pays.
Pourtant, le gouvernement a annoncé à plusieurs reprises la reprise des travaux de réhabilitation de ce tronçon jusqu’au kilomètre 105. Ils étaient censés durer au moins 22 mois, si toutes les conditions sont réunies. Mais jusqu’ici, rien n’a été fait.