Gabon Télécom retire la taxe de 1.5% sur les transactions Mobicash

News

Économie

Article

Économie

Publié le mercredi 14 aout 2019 | Agence Gabonaise de Presse

© Autre presse par DR
Gabon Télécom obtient la licence 3G et 4G

La compagnie de téléphonie, Gabon Télécom a décidé de retirer, ce mardi 13 août, la taxe de transaction électronique appliquée depuis le 1er août dernier suivant l’arrêté ministériel n°0045/MEPPDPIPP.

Deux semaines après l’instauration de la taxe de transaction électronique Mobicash à hauteur de 1.5%, la direction de l'opérateur de téléphonie Gabon Télécom vient de lever cet impôt; tout comme l’annonce de la mise en vigueur de celle-ci.

C’est à travers la publication d’un communiqué sur sa page Facebook et par messagerie que l’entreprise a informé ses abonnés du retrait de cette taxe, qui était prélevée à chaque opération électronique.

«Gabon Télécom vous informe de l’arrêt de la taxe TTME de 1.5% sur les transactions Mobicash», peut-on lire dans le communiqué et SMS de Gabon Télécom.

De l’achat de crédit aux consultations de compte Mobicash, toutes les transactions étaient devenues payantes. Les frais de transfert d’argent étaient passés de 300 à 450 francs pour l’envoi du montant de 10 000 francs CFA.

Si les responsables de l’entreprise ne souhaitent pas s’exprimer sur la question au regard de leur indisponibilité, il y a que l’application de ladite taxe a fait baisser les revenus de ce service électronique et de l’entreprise par la même occasion. Déjà que plusieurs abonnés avaient prévenus, dans les commentaires de cette annonce, se désabonner avec le service Mobicash voire même quitter le réseau Libertis.

L'application de la taxe de 1.5% instaurée par le gouvernement, via l’arrêté ministériel n°0045/MEPPDPIPP, est venue déchoir le chiffre d’affaire de l'entreprise. Elle représentait une taxe de trop pour les consommateurs, avec l’existence de bien d’autres dont la redevance audiovisuelle, la taxe de transporteurs, la Contribution spéciale de solidarité (CSS) et la CSE pour ne citer que celles-là.

Florine Angue

Commentaires

Dans le dossier

Activités économiques

Sondage

Nous suivre

Nos réseaux sociaux