SociétéMCB2G et AFRICTIVITES : L’édification des organisations de la société civile sur la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP)
Dans le cadre de la célébration du mois africain de la justice, le Mouvement Citoyen pour la Bonne Gouvernance au Gabon (MCB2G) et le Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCoP), en partenariat avec les Africtivistes, ont organisé, le samedi 10 aout, une conférence publique sur le thème ‘’ Commission Africaine des Droits de l’Homme et des peuples et accès à la justice : mécanisme pour ce droit fondamental’’.
Animée par Maitre Paulette Oyane Ondo, avocate et défenseure des Droits de l’Homme, la rencontre qui s’est tenue au Centre Culturel de Glass a regroupé plusieurs responsables d’Ong et associations œuvrant pour la défense et la promotion des Droits de l’Homme.
Dans son allocution de circonstance, Jerry Bibang, le Coordonateur Général du MCB2G et Coordonnateur National du PAYNCoP Gabon a insisté sur le contexte de cette rencontre : « l’activité qui nous réunis ce jour s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme intitulé ‘’ Local Initiative for Justice’’ qui vise à mettre en place un cadre de dialogue, d’échange, de discussion et de débat autour des problématiques de droits de l’homme et des peuples. Ce programme, piloté par la plate forme AFRICITVISTES, se compose de 5 grandes sessions qui se tiendront successivement au Gabon, au Congo, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et au Cameroun ».
A travers ce programme, « les AFRICTIVISTES et toutes les parties prenantes souhaitent mieux faire connaitre la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) qui reste encore peu connu du grand public » a-t-il ajouté.
Prenant la parole, Maitre Paulette Oyane Ondo a commencé par un rappel historique de la CADHP avant d’aborder la composition, le fonctionnement, les mécanismes et les conditions de saisine de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.
Pour l’avocate, la CADHP, créée en 1987 en Éthiopie, assure essentiellement la promotion, la protection, la garantie et le respect des Droits de l’Homme en Afrique. Son outil de base est la Charte africaine des Droits de l’Homme et des peuples. La commission fait également office de juridiction entre États ou entre un État et un individu ou un groupe de personne vivant en Afrique.
Commission : espèce de juridiction : entre États, ou lorsqu’un individu porte plainte contre un Etat. Cas du peuple Ogouni (biafrais) qui a gagné son procès face à l’État du Nigeria.