« Le poste de médiateur de la République va-t-il trouver preneur ? », se demande Jeune Afrique dans sa dernière livraison. En tout cas, le président du Congrès des agents publics et parapublics de l’Etat (Cappe) se porterait candidat, croit savoir l’hebdomadaire panafricain.
Avec son équipe, Brice Laccruche Alihanga, le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, serait à la recherche du successeur de Laure Olga Gondjout, dernière occupante du poste et en retrait désormais de la vie publique, affirme Jeune Afrique dans son numéro à paraître cette semaine.
Depuis qu’Emmanuel Issoze Ngondet, l’ancien premier ministre, a décliné la proposition, plusieurs responsables, notamment un ancien haut-cadre du protocole de la présidence, ont été sondés, sans succès, poursuit l’hebdomadaire.
La médiature a en effet été privée de l’essentiel de sa substance et de son budget depuis l’arrivée en 2014 de Laure Gondjout qui payait sa rivalité avec Etienne Massard, l’ex-ministre de la Défense, limogé en janvier dernier, alors secrétaire général de la présidence, et Avec Maixent Accrombessi, l’ex-directeur de cabinet d’Ali Bongo, qui a depuis été contraint de prendre ses distances avec Libreville.
Selon Jeune Afrique, seules des personnalités moins en vue ont manifesté leur intérêt, à l’instar du syndicaliste et membre de la société civile Emmanuel Mve Mba, ex-président de l’Union Syndicale des Enseignants du Gabon (USEG), ex-leader de la Dynamique Unitaire Responsable, et désormais président du Congrès des agents publics et parapublics de l’Etat (Cappe).
Reste qu’au niveau de la présidence, une autre piste serait à l’étude : la suppression pure et simple de ce poste aux attributions mal définies et à l’utilité douteuse. « En ces temps de rationalisation budgétaire où chaque denier public compte, cette option semblerait tout sauf baroque », commente un économiste en poste dans une grande banque de la place librevilloise.