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Vacance du pouvoir : Un débat de menteurs, estime Mayila
Publié le vendredi 9 aout 2019  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Il n’y a pas un peuple qui soit définitivement passif, ni un peuple qui soit définitivement lâche (l’opposant Louis Gaston Mayila)
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En présence d’Ali Bongo qui semble se rétablir petit à petit, le débat sur la vacance du pouvoir continue de délier bien des langues. Si du côté d’une bonne partie de l’opinion il est clair que cette vacance doit être proclamée, de l’autre côté des opinions semblent s’aligner à celle du régime. Parmi elles, Louis Gaston Mayila qui estime que le débat sur la vacance du pouvoir est un “bluff”.

Si en mai dernier le président de l’Assemblée nationale estimait que le débat sur la vacance du pouvoir au Gabon n’a pas lieu d’être, et que depuis bien avant lui les membres du gouvernement s’attèlent tant bien que mal à imposer l’idée selon laquelle Ali Bongo assume les devoirs liés à sa fonction de président de la République, beaucoup en doutent. En effet, ils veulent des preuves de la capacité d’Ali Bongo à diriger le Gabon sinon, la vacance du pouvoir. Une idée contre laquelle s’élèvent d’autres voix qui semblent suivre la démarche du régime quand bien même elles se considèrent comme des forces de l’opposition.

Suivant les pas de Moukagni Iwangou, qui récemment dézinguait l’opposition qui appelle cette vacance du pouvoir, Louis Gaston, président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR), un parti de l’opposition, a dans une interview accordée au quotidien L’Union, estimé que ceux qui parlent de vacance du pouvoir ont des agendas cachés. «Je ne tiens pas à rentrer dans ce débat de menteurs», a-t-il déclaré. Alors même qu’au sein de la cellule familiale beaucoup veulent «voir Ali Bongo pour se convaincre eux-mêmes de son état de santé», Louis Gaston Mayila se présente comme le témoin de la vie d’Ali Bongo. «J’étais au palais l’autre jour, j’ai vu Ali recevoir Sassou Nguesso», a-t-il déclaré. «Sassou ne le connaît-il pas ? Il vient de recevoir le président Obiang Nguéma, lui aussi ne connaît plus Ali ? Vous voulez que ce soit moi qui vienne dire le contraire ? Je dis non», a-t-il soutenu.

Convaincu que ceux qui parlent de vacance du pouvoir veulent prendre ce pouvoir, Louis Gaston Mayila est certain qu’ils rateront leur coup de bluff en cas d’éventuelle élection présidentielle. «Ils seront encore battus, on va encore se plaindre et il y aura encore des morts», a-t-il prédit. Ayant perdu, selon certains, sa crédibilité au milieu de l’opposition dont il revendique tout de même son ancrage, Louis Gaston Mayila assure qu’au Parti démocratique gabonais (PDG) il n’a que des amis quand, parlant de l’opposition censée être sa famille politique, il semble prétendre le contraire. «J’avoue que je me sens de moins en moins d’atomes crochus avec tout ce beau monde», a-t-il exprimé. Son objectif, a-t-il fait savoir, «c’est de travailler pour le pays». Ce travail, il le mène en appelant à une réconciliation nationale dont il a défini le format ainsi que les grandes lignes, et en assurant qu’Ali Bongo est bien là, aux commandes du Gabon. «Ceux qui vivent avec lui nous disent qu’il est là. Pourquoi voulez-vous remettre cela en cause ?», s’est interrogé celui qui affirme que l’opposition est atomisée.
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