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Gabon : Ntoutoume Emane interpellé puis relâché
Publié le vendredi 9 aout 2019  |  Gabon Review
Jean
© Nouvelles du Gabon par dr
Jean François Ntoutoume Emane sur le point de quitter le PDG
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Âgé de 80 ans, l’ancien Premier ministre a été interpellé très tôt à son domicile de Libreville, entendu plusieurs heures durant dans les locaux de la police judiciaire (PJ) avant d’être relâché en début de soirée, jeudi 8 août. Son parti, le Rassemblement des patriotes républicains (RPR), soupçonne une tentative d’intimidation de la part du pouvoir en place.

Interpellé à 5 heures du matin, selon ses proches, Jean-François Ntoutoume Emane et deux de ses fils, Albert et André Ntoutoume Emane, ont regagné leurs domiciles à 19 heures, jeudi, après avoir passé plusieurs heures dans les locaux de la PJ à Libreville. Selon Clay Martial Obame, l’ancien Premier ministre et ses enfants ont été interrogés sur l’affaire liée à la vente, à Mindoubé, d’une quarantaine de parcelles de terrains appartenant à l’État.

Si le secrétaire général du RPR nie la culpabilité du président de son parti dans cette affaire datant de plusieurs années, c’est qu’il voit une tentative d’intimidation à travers cette interpellation qu’il juge «disproportionnée». «On ne peut pas interpeller un notable du pays à 5 heures du matin avec des armes aux poings. Jean-François Ntoutoume Emane n’est pas un bandit de grand chemin ; ce n’est pas un voleur non plus», réagit ce vendredi 9 août Clay Martial Obame, joint par Gabonreview.

Pour le numéro 2 du RPR, cette interpellation a forcément un lien avec la déclaration faite, le 2 août, par la Coalition pour la nouvelle République (CNR), dont l’ancien maire de Libreville est un des principaux acteurs. À travers cette déclaration lue par Jean-François Ntoutoume Emane, la coalition formée autour de Jean Ping a en effet exigé la déclaration de la vacance du pouvoir au sommet de l’État. Un sujet littéralement tabou au Gabon depuis le début des ennuis de santé d’Ali Bongo.

Sur la question du scandale immobilier de Mindoube, Clay Martial Obame assure que «l’État est totalement en faute». Aussi, rappelle-t-il que «l’affaire est actuellement au tribunal administratif de Libreville, en attente de jugement». «Comment la PJ peut-elle se substituer au tribunal ?» s’interroge-t-il.
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