Le ministre du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes entreprises et de l’Industrie, Jean-Marie Ogandaga, prend part, depuis le 4 août, à Abidjan en Côte d’Ivoire, à la réunion ministérielle de l’African Growth and Opportunities Act (Agoa). Et ce, dans le cadre du 18e forum de coopération commerciale et économique entre les États-Unis et l’Afrique subsaharienne.
Cette loi sur la croissance et les opportunités économiques en Afrique a pour objectif de promouvoir le commerce, le développement économique et les investissements entre les États-Unis et les pays d’Afrique subsaharienne.
La première journée de ces rencontres qui dureront quatre jours a permis aux ministres d’élaborer une stratégie commune des pays africains éligibles pour l’Agoa afin de la présenter au partenaire américain. Le constat fait est que seuls 18 pays sur les 39 présents ont élaboré une stratégie nationale d’intervention. De plus, les exportations vers les États-Unis en provenance des pays admissibles à l’Agoa sont, pour le regretter, essentiellement dominées par la commercialisation du pétrole.
Le chef de la délégation gabonaise a proposé puis insisté sur l’élaboration d’une stratégie globale de l’Agoa qui permettra aux pays africains d’identifier les obstacles qui entravent son utilisation efficace et d’évaluer l’impact des préférences de l’Agoa sur le commerce bilatéral avec les États-Unis.