Par une décision du jeudi 1er août 2019, la Haute Autorité de la Communication (HAC) a suspendu, à titre provisoire et pour une durée d’un mois, Gabon Media Time (GMT) et une page Facebook (La Voix du Peuple) qui n’a aucun lien avec notre structure, Dans sa décision, la HAC reproche à GMT d’avoir tenu des « propos mensongers » dans son article paru le 31 juillet 2019 et intitulé « Gabon : une fillette de 2 ans renvoyée à la maison faute de lit à l’Institut de Cancérologie ». Pour le régulateur de la communication, le contenu de cet article « regorge de propos et insinuations malveillants, suspicieux et tendancieux ». Des « écrits » qui s’exposeraient aux sanctions de la législation en vigueur par le truchement des dispositions des articles 40 et 44 de la loi n°019/2016 du 09 août 2016.
Gabon Media Time tient à toutes fins utiles, à clarifier les faits qui lui sont reprochés afin que chacun se fasse sa propre opinion sur cette affaire. En effet, il y a une semaine, la situation préoccupante de la petite «Grâce », une enfant atteinte d’une tumeur rare, a fait le tour des réseaux sociaux, créant en prime une chaîne de solidarité. Une folle rumeur sur son décès a déchaîné et indigné la Toile. Après avoir obtenu la version de sa mère que nous avons réussi à joindre, notre rédaction a été informée du fait que la petite fille avait été renvoyée à la maison, faute de lit susceptible de l’accueillir à l’Institut de cancérologie où elle était censée être prise en charge.
Fort de ce qui précède, Gabon Media Time a rédigé et publié un article intitulé « Gabon: Une fillette de 2 ans renvoyée à la maison faute de lit à l’Institut de Cancérologie » qui dénonçait cette situation qui touche de nombreux compatriotes face à certaines institutions hospitalières. Notre seule faute aura été d’en parler avec des mots un peu « durs », selon l’interprétation que certains en ont faite. Nous l’avons fait dans un seul but et de bonne foi : INFORMER.
Par ailleurs, Gabon Media Time étant un média responsable et respectueux de la loi, qui n’a jamais été condamné, nous nous conformons à cette décision de la Haute Autorité de la Communication (HAC) et ne publierons plus d’articles pendant un mois.
Nous présentons nos excuses les plus sincères à nos lecteurs, lectrices et partenaires pour la gêne occasionnée.