L’instruction a été donnée, ce jeudi 1er août, au nouveau directeur de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Romaric Ghislain Youmou Mbodot, au cours de l’audience que lui a accordée le ministre des Finances, Roger Owono Mba. Une nouvelle qui devrait ravir les retraités, et ramener de la sérénité au sein de cette boite qui a connu de fortes tensions sociales durant ces dernières semaines.
C’est un jour que les retraités du Gabon n’oublieront pas d’aussi tôt. Ce jeudi 1er août, le ministre de l’Economie, des Finances et des solidarités sociales, Roger Owono Mba, a instruit la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de revenir à la mensualisation des pensions. C’était au cours d’une audience accordée ce jeudi matin au nouveau directeur de cette entité sous-tutelle, Romaric Ghislain Youmou Mbodot.
«J’ai instruit la direction de la CNSS à maintenir la mensualisation du paiement de la pension retraite et de procéder à la révision des textes relatifs à notre système de sécurité sociale, afin de les adapter au contexte et aux ambitions du moment de la structure», a confié le membre du gouvernement.
Cette décision intervient après plusieurs semaines de tensions dues à la volonté de la directrice générale sortante de la CNSS, Nicole Assélé, de revenir au paiement trimestriel des pensions. Ne l’entendant pas de cette oreille, les retraités avaient fortement boudé ce mécanisme jusqu’au limogeage de Nicole Assélé lors du Conseil des ministres du 10 juillet dernier.
Depuis lors, les uns et les autres se demandaient si la nouvelle direction générale allait poursuivre avec cette mesure impopulaire, quoique conforme aux textes actuels en matière de sécurité sociale. L’on connait désormais la réponse. Le paiement des pensions retraite est maintenu pour chaque mois, comme depuis l’année 2014.
Mais pour une meilleure application de cette instruction gouvernementale, le ministre des Finances, comme le directeur général de la CNSS, ont convenu de la nécessité pour la Caisse de recouvrer les impayés de cotisations sociales qui plombent son bon fonctionnement, et que d’aucuns estiment à 400 milliards de nos francs.