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Gabon : Ce qu’a dit Ali Bongo au nouveau patron de la lutte contre l’enrichissement illicite
Publié le jeudi 1 aout 2019  |  LaLibreville.com
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© Présidence par DR
Le Président de la République, S.E. Ali Bongo Ondimba, a reçu, l`Ambassadeur de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord au Gabon, S.E.M. Rowan Laxton et M. Nestor Mbou, Président de la commission nationale de la lutte contre l’enrichissement illicite
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Mardi 30 juillet au Palais du Bord de mer, le président gabonais a reçu le nouveau président de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI), Nestor Mbou.

Ali Bongo l’a déclaré dans son discours le 8 juin dernier, la lutte contre la corruption est l’une de ses priorités.

Pour relancer la dynamique impulsée en 2017 par l’opération Mamba mais qui s’est essoufflée depuis, un nouveau responsable a été nommé à la tête de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite.

Créée au début des années 2000 avec le soutien du FMI et de la Banque mondiale pour aider le Gabon à lutter contre la corruption et l’enrichissement illicite, cette institution n’a depuis fait aboutir aucun dossier malgré ses pouvoirs élargis. Composée de dix membres épaulés par un personnel d’appui, elle est largement perçue comme une coquille vide.

Hier, le président gabonais a tapé du point sur la table. Il a exigé du nouveau président de la Commission qu’elle remplisse effectivement ses fonctions. « Il fut un temps où l’on pouvait se contenter de l’affichage. Ce temps est révolu. Ce qui compte aujourd’hui, ce sont les actes et les résultats. La lutte contre la corruption n’échappe pas à la règle », fait-on valoir dans l’entourage du chef de l’Etat. Un message rappelé hier avec force, semble-t-il, par le président de la République au patron de la CNLCEI.

En autres éléments, il a été rappelé à ce dernier l’obligation pour tout Gabonais, avant leur prise de fonctions aux plus hauts postes électifs ou administratifs, de faire une déclaration de patrimoine devant la Commission. Or, celle-ci ne vérifie pas l’état de ces patrimoines une fois que les personnes concernées ont quitté leurs fonctions. « La situation devrait rapidement changer et revenir à la normale », assure un proche du Palais du Bord de mer.

Nestor Mbou est prévenu. Au Gabon les temps ont changé
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