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Retour aux sources de Samuel Leroy Jackson : la joie de Jean-Marie Ogandaga
Publié le samedi 27 juillet 2019  |  Gabon Actu
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© Gabon Review par Griffin Ondo Nzuey
Pour Jean-Marie Ogandaga, ministre de l’Economie, le Gabon est un des meilleurs partenaires de la Banque mondiale en Afrique centrale.
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Le ministre du Commerce, Jean-Marie Ogandaga, a manifesté, jeudi dans une interview, sa fierté concernant le retour aux sources du célèbre cinéaste américain Samuel Leroy Jackson.

« Lui, il a eu le courage d’aller voir son ADN qui dit que tu es gabonais, tu es Benga donc il faudrait que tu ailles chercher tes sources là où elles se trouvent ; pour moi c’est une fierté », s’est réjoui M. Ogandaga, membre de la communauté Benga, un groupe éthique minoritaire vivant dans la partie côtière du pays.

La venue de cette icône de Hollywood en terre gabonaise s’inscrit, d’une part, dans le cadre du tournage d’un épisode intitulé « Origines » du film documentaire « Enslaved : The Slave Trade as told from the Ocean Floor » présenté par Samuel L. Jackson, et retraçant le commerce transatlantique des esclaves à travers l’étude d’épaves historiques ; et, d’autre part, d’une immersion de deux jours au cœur du peuple Benga, auquel il est génétiquement affilié.

En effet, à la suite d’un test ADN, M. Jackson a découvert que ses ancêtres seraient des Benga. Son déplacement au Gabon est donc une occasion pour lui de renouer avec ses liens ancestraux.

Pendant tout son séjour de deux semaines, il séjournera dans le parc national de Loango pour une traversée le long des voies navigables de la forêt d’Akaka, lieu symbolisant la dernière étape du voyage des esclaves.

Il prendra également part à une expédition archéologique en lien avec le commerce des esclaves.

Après le film « la Légende de Tarzan » en 2016 réalisé par David Yates et produit par Warner Bros, « Origines » sera le deuxième film pour lequel le Gabon servira de cadre pour le tournage de différentes scènes.

Cette nouvelle opportunité permettra donc de faire connaître le Gabon à l’échelle mondiale et de positionner le pays comme une destination de choix pour les réalisateurs internationaux, indique-t-on

Eudes Rinaldy Leboukou
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