Battant pavillon panaméen, le premier bateau de pêche a accosté, mardi 23 juillet, au nouveau terminal de pêche du New Owendo International Port (NOIP) où il a commencé à décharger plusieurs tonnes de poissons destinés à couvrir une grande partie du marché local à moindre coût.
À la direction générale de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag), on évoque un évènement majeur qui matérialise les ambitions et les projets des plus hautes autorités du pays, notamment en termes de développement des activités du nouveau port international d’Owendo et surtout dans le cadre de la lutte contre la vie chère. Deux mois après l’inauguration du nouveau terminal de pêche du GSEZ NOIP, l’accostage, ce mardi, du premier bateau de pêche en ces lieux est porteur d’espoir, y compris pour les populations qui en bénéficieront au premier chef dans les prochains jours.
En effet, au nouveau port d’Owendo, ce bateau battant pavillon panaméen en provenance d’Espagne et ayant à son bord une centaine d’employés à majorité ivoirienne est venu décharger une partie de son produit de pêche : plusieurs tonnes de poissons réceptionnés par la Société de transformation agricole et de développement rural (Sotrader). Du poisson destiné en grande partie au marché local avec pour principal objectif de lutter contre la vie chère, d’autant qu’ils seront vendus à bas coûts aux consommateurs.
«C’est du poisson qui était initialement destiné à être rendu à la mer, car ne répondant ni aux exigences ni à la demande des pêcheurs spécialisés dans la pêche au thon. Donc, plutôt que de les rejeter à l’eau, les autorités gabonaises ont opté pour son rachat, d’autant que ce poisson est pêché dans les eaux gabonaises. C’est assurément une bonne opération qui bénéficiera aux populations, surtout face à la psychose créée par la mort des milliers de poissons à Lambaréné et à Ndjolé», informe un employé du GSEZ NOIP.
Sur le nouveau terminal de pêche du GSEZ NOIP, les tonnes de poissons mises à disposition par le bateau panaméen, le «Montelaura», sont recueillies dans 300 cubitainers. L’opération, la première du genre, devrait durer deux jours environ. Selon l’Oprag, cette opération était dans les tuyaux depuis plusieurs semaines, et est appelée à se renouveler.