Excédé par l’utilisation abusive des infrastructures sous son autorité, l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) a tapé du poing sur la table. Le 22 juillet, l’autorité portuaire a demandé aux opérateurs économiques de se conformer à la règlementation en vigueur dans l’exercice de leurs activités.
L’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) ne va plus tolérer les dérives observées dans les domaines maritime et portuaire. S’adressant aux opérateurs économiques sous son autorité, le 22 juillet, l’Oprag a rappelé que la mise à disposition des installations portuaires pour quelque besoin que ce soit relève exclusivement de sa compétence.
«Les installations portuaires privées de certains opérateurs économiques n’ont pas vocation de service public et ne doivent être utilisées que par ces opérateurs économiques uniquement, et ce pour les besoins propres à leurs activités directes», a précisé l’Oprag. Celle-ci estime que «la reprise des activités économiques ne doit pas être un prétexte pour se substituer à l’État et le priver de redevances régaliennes».
Si elle dit être disposée à accompagner tout opérateur économique dans le développement de ses activités, l’Oprag conditionne cette collaboration au «respect strict de la règlementation en vigueur au cas contraire force restera à la loi». L’Oprag assure la gestion, la promotion et le marketing des ports gabonais.