Jean-Rémy Yama, invité vendredi soir du journal Afrique de TV5 Monde, a nuancé son propos sur la mort supposée du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, en affirmant qu’il ne s’agissait pas d’une déclaration de décès.
Interrogé pour la première fois sur la signification qu’il donne à son propos du 2 juillet dernier : « Dynamique unitaire a l’intime conviction qu’Ali Bongo est mort. Il n’existe plus », Jean-Rémy Yama a affirmé qu’il ne s’agit pas d’une déclaration de décès faite par un officiel ou par la famille.
Le président de Dynamique unitaire a dit qu’il s’agit d’une série de questions sur le silence du palais présidentiel suite aux nombreuses demandes d’audience déposées par sa coalition qui désire rencontrer le chef de l’Etat pour négocier directement avec lui.
Après avoir regretté la répression syndicale qui a suivi ses propos, Jean-Rémy Yama s’est tout de même félicité de la libération de ses camarades vendredi soir après une semaine voire plus de garde à vue à la police judiciaire.
Il s’agit de Simon Ndong Edzo, du Dr Sylvie Nkogue Mbot, de Jean Bosco Boungoumou Boulanga et de Ghyslain Malanda.
Victime d’un accident vasculaire cérébral le 24 octobre 2018, Ali Bongo Ondimba est présentement à son poste au palais présidentiel de Libreville après une longue convalescence à Rabat, au Maroc. Ce vendredi, il a visité le nouveau musée national des Arts et Traditions, alors que jeudi il a présidé une réunion du Conseil des ministres.