Les étudiants et l’Université Omar Bongo(UOB) ont donné une plus-value à la 20è édition des Journées du Géographe ce mercredi 17 juillet 2019 sur l’esplanade de Radio Gabon à Libreville. Le thème retenu pour cette année est : « Géopolitique de l’aménagement du territoire : Libreville et le désert gabonais ». Les ministres Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, Justin Ndoundangoye(Parrain de l’évènement), respectivement de l’Enseignement supérieur et du Transport , les autorités du temple de savoir et bien d’autres personnalités gabonaises ont répondu présent à ce rendez-vous du donner et du recevoir. Plusieurs partenaires étaient de l’évènement.
C’est une vingtième édition des Journées du Géographe riche en couleur et en enseignements. Les Géographes, les universitaires, les nouveaux bacheliers et d’autres étudiants sont venus nombreux. Tous ou presque étaient parés de leurs plus beaux vêtements pour célébrer avec faste cette énième journée dite du Géographe de l’Université Omar Bongo. En lieu et place du Recteur Marc Louis Ropivia, c’est le Secrétaire général de cette institution, Dieudonné Robert Obanga qui a souhaité la bienvenue à ses hôtes. Aussi, va-t-il d’abord rappeler le thème retenu pour lesdites journées qui est : « Géopolitique de l’aménagement du territoire : Libreville et le désert gabonais ». Ensuite, il a expliqué que le thème retenu permettra, grâce à l’apport des Géographes, de comprendre les disparités observées dans l’aménagement du territoire et de proposer aux autorités, des pistes pour réduire les écarts entre la capitale Libreville et les l’intérieur du pays. Enfin, le SG de l’UOB s’est dit satisfait de l’organisation des présentes journées, car elles permettent, dira-t-il, d’observer le dynamisme de différentes composantes de ce temple de savoir.
Pour le ministre des Transports et parrain de l’évènement, Justin Ndoundangoye « S’il est enraciné dans la mémoire collective des Gabonais que l’Université Omar Bongo est un milieu de contestation permanente, et des grèves répétitives, nous oublions trop rapidement que cette institution est la matrice de la formation gabonaise et le lieu qui, jusqu’à ce jour, continue de former la majeure partie de l’élite nationale ». Jean de Dieu Moukagni-Iwangou a quant à lui, saluer l’organisation de la 20è édition des journées du Géographe, qui, à l’orée des 50 ans de l’Université, jette déjà les premiers signaux de la maturité de cette institution gabonaise. « J’ai foi, j’ai foi en cette université. J’ai foi dans la formation qui est dispensée au-delà des difficultés. J’ai foi dans le corps professoral, j’ai foi en la jeunesse », professe-t-il.
Le Président du Comité d’organisation, tout en rendant hommage aux autres bureaux qui ont précédé, a souligné que l’objectif recherché dans cette énième édition est : « Celui de mieux expliquer au public, les sciences géographiques, les métiers du géographe, les débouchés professionnels de cette discipline et surtout les filières qui existent dans ce département ». Jean-Pamphile Koumba, Directeur du département de Géographie, revenant sur le thème, met plus de lumière en expliquant qu’il pose la problématique des inégalités de développement inter-régional et interurbain.
Et d’affirmer que « cette illégale répartition démographique représente également une illégale réparation des richesses. Elle se caractérise par une hyper concentration de la population dans quelques villes. C’est ainsi que Libreville se taille la part du lion en abritant plus de 700.000 habitants ». Il a d’ailleurs convié les géographes et la géographie à mener une réflexion scientifique sur ledit thème. Le Directeur du département rappelle et affirme que la Géographie, a toujours été, de ses origines, consacrée à une science du gouvernement, un outil d’aide à la décision. Elle, la Géographie est la discipline mère de l’aménagement du territoire.
Prestations artistiques et expositions de certains partenaires étaient aussi d’actualité riche en couleur en enseignements.Les regards sont rivés vers la 21è édition des Journées du Géographe.