Les ‘’Librevillois’’ ont connu un véritable casse tête chinois ce mercredi 17 juillet 2019, avec la rareté des taxis et beaucoup parmi eux ont été contraints à la marche pour vaquer à leurs occupations quotidiennes, a constaté un journaliste de l’AGP. Le lancement d’une opération d’affichage des vignettes sur les portières des taxis, par la Mairie de Libreville serait à l’origine de cette situation, selon plusieurs sources.
Ils étaient nombreux qui demandaient à emprunter un taxi ce mercredi 17 juillet pour se rendre soit à leurs lieux de travail, ou une quelconque autre destination. Mais en l’absence d’un nombre important des taxis, certains n’avaient d’autres choix que de marcher ou de rebrousser chemin.
En effet, selon plusieurs sources dignes de foi, les conducteurs de ces moyens de transport urbain se sont rendus à l’Hôtel de ville de Libreville pour remplir les formalités administratives liées à l’exercice de leur activité : la pose des numéros de portières.
Dès les premières heures de la matinée, l’affluence étaient ainsi perceptible à plusieurs points, carrefours de la capitale gabonaise.
Des PK, en passant par l’échangeur de Nzeng-Ayong, Charbonnages, et autres grands carrefours tels que Rio, PK12, l’afflux des passagers était visible. «Nous avons eu toutes les peines du monde ce matin pour emprunter un taxi. Heureusement que le bus de transport du personnel est arrivé», a laissé entendre Marina, secrétaire de direction dans une entreprise de presse publique.
La situation était telle que la Compagnie de transport public nationale dénommée : Société gabonaise de transport (Sogatra), avec un parc automobile dégarnie (à peine 40 bus), n’a pas pu supplier ces transporteurs urbains. Encore moins l’autre type de transporteur communément appelés «Clandomen».
Le gouvernement gabonais, par son ministre des Transports, Justin Ndoundangoye, avait annoncé l’arrivée d’une nouvelle société de transport : ‘’Trans urb’’ qui débutera ses activités en mi août prochain sur l’ensemble du territoire.
Selon les autorités gabonaises, cette nouvelle société de transport qui lancera ses activités avec 300 bus viendra en appui à celle existante déjà, c’est-à-dire la Sogatra. Ce sont environ 500 emplois au Gabon qui seront ainsi créés.