Dénonçant une «chasse à l’homme digne de la Gestapo», Dynamique unitaire a exigé, le 14 juillet à Libreville, la libération de quatre de ses membres «kidnappés» par le pouvoir selon elle. Elle a annoncé le dépôt d’une plainte contre le procureur de la République pour «enlèvements, séquestration et agression».
Dynamique unitaire exige la libération de quatre de ses membres arrêtés par les agents de la Police judiciaire (PJ) et de la direction générale des Recherches (DGR). Il s’agit de Ghislain Malanda (président du Syndicat des agents du ministère des Transports et de l’aviation civile), Simon Ndong Edzo’o (vice-président de Dynamique unitaire), Sylvie Nkogue Mbot (secrétaire confédérale de Dynamique unitaire) et Jean Bosco Boungoumou Boulanga (président de l’Onpese).
Dénonçant «une chasse à l’homme digne de la Gestapo», dans une déclaration, le 14 juillet, Dynamique unitaire exige la «libération pure et simple, et sans condition, de leur camarade». La confédération syndicale a annoncé par ailleurs, le dépôt d’une plainte contre le procureur de la République (Olivier Nzahou), pour «enlèvements, séquestration et agression».
La recrudescence de l’acharnement sur les membres de Dynamique unitaire a pris corps le 2 juillet, lorsque le président de la confédération syndicale, Jean Remy Yama, a affirmé qu’«Ali Bongo est mort et n’existe plus. Alors la vacance du pouvoir doit être déclenchée».