Au 31 mars 2019, le gouvernement a enregistré une baisse de 3,5% de la solde permanente payée dans l’ensemble des départements pour se situer à 156,4 milliards FCFA, par rapport à la même période en 2018.
Les mesures prises par le gouvernement l’année dernière en faveur de la réduction des dépenses des personnels portent leur fruit, au regard de la tendance baissière de la masse salariale amorcée depuis le début du premier trimestre 2018. La baisse ainsi souhaitée, s’est confirmée au 31 mars 2019, avec un solde permanent du secteur public en baisse de 3,5% pour atteindre 156,4 milliards FCFA par rapport à 2018.
«Cette diminution globale des dépenses des personnels de l’État provient essentiellement de la solde permanente, en lien avec le maintien des mesures gouvernementales pour la maîtrise de la masse salariale», indique la direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF).
Selon la première note de conjoncture (NDC) économique de l’année 2019, la baisse de la dépense au sein des administrations publiques du pays, a été réalisé essentiellement au département du transport (-10%), du développement (-9,1%), des pouvoirs publics (-5,7%), de l’économie (- 5,2%), du social (-3,1%), de l’administration générale (-3,0%) et celle de l’éducation (-0,1%). «Ces variations résultent de la maîtrise des effectifs et de la poursuite de l’ensemble des mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la politique de maîtrise des dépenses des personnels», précise la DGEPF.
Nonobstant ces efforts d’ajustement enregistrés dans certains départements, ces mesures prises n’ont pas produit le même impact à «l’Éducation nationale (32,2%), administration ayant la masse salariale la plus élevée en lien avec ses effectifs, suivi des pouvoirs publics (26%), de l’administration centrale (16%) et de la santé (12,6%)».
Cependant, l’administration économique a absorbé 7,9% de la masse salariale totale payée au premier trimestre 2019. De même, au 31 mars 2019, la masse salariale de la main-d’œuvre non permanente (MONP) a été exécutée, base engagement, à hauteur de 13,4% par rapport à la loi de finances 2019.
Parmi les mesures prises par le gouvernement en début d’année dernière, il y avait la baisse de 10% de la masse salariale qui représentait une économie d’un peu plus de 70 milliards de francs CFA par an. Les économies portaient notamment sur la suppression de 40% des effectifs de la présidence et des cabinets ministériels.