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Corruption : Les membres du gouvernement et les agents de police indexés
Publié le vendredi 12 juillet 2019  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Lutte contre la Corruption
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Les membres du gouvernement et les agents de police seraient les plus corrompus. C’est le sentiment de 75% des citoyens interrogés de septembre 2016 à septembre 2018 sur leur perception de la corruption et leur expérience directe de la pratique des pots-de-vin, affirme le 10e Baromètre mondial de la corruption Afrique 2019, publié le 11 juillet 2019.

Transparency international et Afrobaromètre ont publié, ce 11 juillet, le 10e Baromètre mondial de la corruption Afrique 2019. Ce rapport révèle qu’au Gabon, 35% de personnes ayant eu accès aux services publics (tels que la santé et l’assistance de la police) durant l’année écoulée ont versé des pots-de-vin. 80% pensent que la corruption a augmenté dans le pays au cours de la même période. Par ailleurs, 87% des citoyens pensent que le gouvernement ne fournit aucun effort pour lutter efficacement contre la corruption.

Le rapport de Transparency international et Afrobaromètre affirme que parmi les institutions publiques les plus importantes, les membres du gouvernement et les agents de police sont les plus couramment considérés corrompus. Si cette perception est partagée par 75% des citoyens, 71% d’entre eux perçoivent également le président de la République, le Premier ministre et les parlementaires comme des acteurs majeurs de la corruption. Les juges et les magistrats occupent la troisième place de ce classement de la corruption dans les institutions, avec 68% d’avis, suivis des responsables des collectivités locales (64%) et des leaders religieux (45%).

Face à cette gangrène qui compromet insidieusement le développement du pays et favorise le recul de la démocratie, Transparency international et Afrobaromètre prescrivent plusieurs exigences pour réduire la prévalence de la corruption : veiller à ce que les personnes puissent signaler en toute sécurité la corruption vécue, garantir l’équité des sanctions, permettre aux ONG de fonctionner librement et donner aux citoyens le pouvoir de demander des comptes aux gouvernements.

Les résultats de l’enquête montrent que plus des trois quarts des citoyens gabonais craignent de subir des représailles s’ils signalent les actes de corruption. Qu’à cela ne tienne, plus de la moitié (57%) de la population pense que les citoyens ordinaires peuvent faire une différence dans la lutte contre la corruption et créer un réel impact contre cette gangrène.

La vocation du «Baromètre mondial de la corruption-Afrique 2019» est de montrer comment les citoyens de 35 pays et territoires perçoivent et vivent la corruption.
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