Le bras de fer se poursuit entre le gouvernement et le Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec). Face à l’indifférence du gouvernement depuis la présentation de ses revendications, le syndicat a reconduit, le 8 juillet, la grève pour deux semaines.
La grève du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec) se poursuit. À la faveur d’un point presse tenu le 8 juillet, à Libreville, la vice-présidente de l’organisation syndicale, Nathalie Sima Eyi, a annoncé la reconduction de la grève pour deux semaines.
Débutée depuis le mois de juin, la grève des enseignants-chercheurs est motivée par la non satisfaction de certains points essentiels de leurs revendications. Il s’agit notamment du paiement des services rendus aux retraités, la régularisation des situations administratives(les postes budgétaires, les intégrations, titularisations, avancements après Cames et changements de corps), et la prise en compte du dernier salaire de base dans le calcul de la pension retraite.
Malheureusement, aucun point de revendication n’a trouvé un début de solution, en dépit de la gravité de la situation. Face à cette indifférence, les enseignants ont décidé de poursuivre la grève pour deux semaines de plus.