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Gabon : Vandalisation du domicile de Georges Mpaga
Publié le lundi 8 juillet 2019  |  Gabon Review
Georges
© Autre presse par DR
Georges Mpaga, président du Réseau des Organisations Libres de la Société civile pour la Bonne Gouvernance au Gabon (ROLBG)
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Quelques heures après avoir fustigé la descente nocturne le 3 juillet d’hommes armés au domicile Jean Remy Yama, le 3 juillet, et des menaces dont il fait l’objet, Georges Mpaga, membre de la société civile a vu son domicile vandalisé par des inconnus le 5 juin à Libreville.

Décidément au Gabon, plus personne n’évoque la situation du pays sans être menacé ou iniquité. Georges Mpaga en a fait les frais le 5 juillet à Libreville. Le domicile du président du Réseau des organisations libres pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG) a été vandalisé par des inconnus.

Joint par la rédaction de Gabonreview, le membre de la société civile a confirmé les faits. «Des personnes inconnues ont cassé la porte de mon domicile, reversé toutes les machines et ont tout cassé», a-t-il déclaré.

Pour le président du ROLBG, la casse a un lien «avec la déclaration conjointement faite avec le pasteur Georges Bruno Ngoussi quelques heures avant, dans laquelle nous avons dénoncé la descente nocturne d’hommes armés chez Jean Remy Yama», a indiqué Georges Mpaga. Pour lui, ces actes font partie «des intimidations exercées à l’endroit de tous ceux s’interrogent sur la santé du président de la République et dénoncent la gabegie financière et la mauvaise gouvernance en cours au Gabon».

En dépit de la gravité des actes, Georges Mpaga, n’entend pas saisir la police et la justice. Ce d’autant que, selon lui «ces instituons ont perdu toute crédibilité à ses yeux depuis 2016, lorsque plusieurs Gabonais ont été impunément massacrés».

Georges Mpaga estime que «ces méthodes n’ébranlent en rein notre détermination. Elles ne nous feront rien. Nous ne quitterons pas ce pays parce qu’il est le nôtre. Nous ne craignons rien car nous avons décidé de sacrifier notre vie pour la libération de notre pays. Nous continuerons à défendre notre liberté par des voies légales en dénonçant toujours les déviances en cours au Gabon».
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