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Les avocats de Landry Washington dénoncent sa détention arbitraire après 32 mois de prison
Publié le samedi 6 juillet 2019  |  Gabon Actu
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© Autre presse par dr
Me Anges Kevin Nzigou et son confrère Jean-Paul Moumbembé durant la conférence de presse le 5 juillet à Libreville
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Me Anges Kevin Nzigou et son confrère Jean-Paul Moumbembé ont dénoncé, vendredi au cours d’une conférence de presse conjointe, la détention arbitraire depuis un mois de leur client Landry Washington qui a purgé sa peine de 32 mois dont 4 avec sursis, conformément au jugement rendu le 5 avril 2019 par le tribunal de première instance de Libreville.

« Pourquoi on le met à l’écart de la loi, Landry Washington n’a plus rien à faire en prison ? » s’est interrogé Me Nzigou durant l’échange avec les hommes des médias.

Poursuivi pour « incitation à la révolte contre les autorités de l’Etat, trouble à la paix publique et outrage envers le Président de la République », Landry Washington a été placé en détention préventive à la prison centrale de Libreville depuis août 2016. Son jugement a eu lieu le 5 avril dernier.

Il a écopé d’une condamnation avec sursis. Une peine qui devrait amener le tribunal à mettre le prévenu en liberté d’office, selon la loi. Une liberté qui ne pouvait même plus buter contre l’appel interjeté par le procureur de la République.

L’article 387 alinéa 4 du Code de procédure pénale stipule que : « La Cour d’appel doit statuer dans les deux mois faute de quoi, le prévenu est mis d’office en liberté à la diligence du ministère public. »

« Cette écriture n’appelle aucune explication et donc rien ne justifie aujourd’hui que personne ne puisse s’inquiéter de cette détention qui est devenue véritablement arbitraire depuis le 6 juin 2019 », s’est indigné l’avocat.

Me Anges Kevin Nzigou dit avoir adressé des courriers demandant la relaxe de son client, au procureur de la République et au ministre d’Etat en charge de la Justice, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou. Les requêtes se sont avérées curieusement sans suite, indique-t-il.

Après avoir dénoncé l’existence au tribunal de Libreville « des dossiers signalés », Me Moumbembé a appelé à l’indépendance des juges pour rendre à Landry Washington sa liberté sans conditions.
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